Comment réduire l’empreinte carbone de nos villes?

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On se fait souvent faire la morale sur l’importance de nos choix individuels afin de diminuer notre empreinte carbone. Mais il y a aussi des choix collectifs qui s’imposent : ils passent beaucoup par la nécessité de réaménager nos villes pour que nos fameux choix individuels soient plus faciles à réaliser.

On se fait souvent faire la morale sur l’importance de nos choix individuels afin de diminuer notre empreinte carbone. Mais il y a aussi des choix collectifs qui s’imposent : ils passent beaucoup par la nécessité de réaménager nos villes pour que nos fameux choix individuels soient plus faciles à réaliser.

Avec le projet Réduire notre empreinte, l’organisme Vivre en ville propose 20 choix déterminants, à l’échelle individuelle et collective, qui permettraient de réduire notre empreinte carbone en ville.

Le projet met surtout l’accent sur un choix en particulier : vivre prêt de tout pour éviter nos déplacements.

Même en hiver, plus de 190 000 Québécois·es continuent à pédaler. Prioriser la place pour les piétons et les pistes cyclables au lieu de laisser tout l’espace pour les voitures, cela pourrait nous aider à faire de bons choix de transport. Et ça peut même passer par la suppression de stationnements, pour élargir les trottoirs et les pistes, ou encore pour créer des espaces verts. 

Revoir notre manière de circuler ne suffit pas. Le réaménagement urbain nous permettrait aussi de réduire tout simplement nos déplacements. Selon Vivre en ville, on peut y arriver en augmentant la densité de population dans les villes, notamment en développant des projets de logements sociaux au cœur de la ville.

Côté logement, la construction d’éco-quartiers est aussi une solution. Constitués de bâtiments durables optant pour l’énergie renouvelable, de jardins sur le toit et de jardins communautaires, ils pourraient faire la différence. 

Ces jardins sont d’ailleurs polyvalents : en plus de favoriser la culture de fruits et légumes de saison et la sécurité alimentaire du quartier, ils sont aussi utiles à la lutte contre les îlots de chaleur.

En effet, verdir les quartiers est un élément important pour contrer la chaleur en ville, aggravée par le réchauffement climatique. Un arbre mature refroidit autant qu’un climatiseur en marche 20 heures par jour. De tels changements collectifs sont essentiels pour nous permettre de changer nos habitudes individuelles, comme  l’abordait la première partie de cet exposé.