VidéoComment réduire son empreinte carbone en tant que citadin·es?

Quand on parle de réduire son empreinte environnementale, on pense tout de suite à recycler, composter, manger moins de viande ou acheter une auto électrique. Mais il y a plein d’autres solutions auxquelles on ne pense pas forcément.

Avec le projet Réduire notre empreinte, l’organisme Vivre en ville propose 20 choix déterminants, à l’échelle individuelle et collective, qui permettraient de réduire notre empreinte carbone en ville.

Quand on parle de réduire son empreinte environnementale, on pense tout de suite à recycler, composter, manger moins de viande ou acheter une auto électrique. Mais il y a plein d’autres solutions auxquelles on ne pense pas forcément.

Le projet met surtout l’accent sur un choix en particulier : vivre prêt de tout pour limiter nos déplacements.

Se tourner d’abord vers des installations publiques avant la possession individuelle est un choix significatif. On n’y pense pas toujours, mais posséder une piscine chauffée vous coûtera, en un été seulement, l’équivalent d’empreinte carbone de 2000 km parcourus en voiture. On préfère alors profiter de la piscine municipale, qui est en plus gratuite.

Aussi, profiter des espaces verts près de chez vous. On ne le croirait peut-être pas, mais c’est écolo. On préfèrera faire du ski ou promener son chien sur le mont Royal qu’aggraver son empreinte carbone en allant au mont Tremblant.

Aller dans les commerces locaux et éviter les déplacements est aussi très significatif. Aller dans les centres commerciaux, c’est deux à trois fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que d’aller dans les rues principales et les centres-villes.

Encourager les commerces locaux veut aussi dire éviter les livraisons. Par exemple, se rendre à la librairie est deux fois moins polluant que d’acheter un livre en express sur Amazon. Si la livraison est nécessaire, il existe des services de livraison alternatifs et écolos, en vélo ou en véhicule électrique.

Repenser notre relation à l’auto fait aussi partie des choix individuels conséquents : on peut par exemple se limiter à une voiture par famille et partager des autos avec des ami·es ou grâce à des services d’autopartage.

Beaucoup de solutions s’offrent à nous en tant que citadin·es. Ce qui revient beaucoup, c’est le fait d’ouvrir les yeux sur ce que notre quartier a à nous offrir afin d’éviter les déplacements en voiture.

Mais ce n’est pas tout : il faut aussi des solutions collectives, ne serait-ce que pour avoir accès aux options individuelles comme le bus ou la piscine municipale. À suivre dans le deuxième volet de cet exposé.

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