VidéoLes femmes oubliées dans la réforme de la retraite au Québec

Une coalition nationale de groupes féministes s’est fait refuser une audience lors des consultations sur la réforme des retraites.

Le G13, un collectif composé de 19 groupes nationaux féministes, s’est vu refuser une audience dans le cadre des consultations publiques sur le Régime des rentes du Québec, qui abordaient l’éventualité d’augmenter l’âge minimum pour recevoir la rente de retraite.

Le collectif critique aussi qu’aucun groupes communautaires représentants des personnes autochtones, des personnes handicapées ou bien des communautés culturelles minoritaires n’aient été invité à parler devant la commission qui se penche sur l’avenir du régime de retraite.

Pourtant, le G13 considère pouvoir apporter son expertise, comme il a déposé un mémoire se penchant sur les besoins particuliers des femmes, des personnes racisées et de celles issues de l’immigration quant au régime de retraite. Le G13 est le seul groupe a avoir soumis au gouvernement un analyse du Régime des rentes tenant spécialement compte des différences entre les sexes.

Le collectif explique que les femmes sont plus susceptibles d’être appauvries ou en situation de vulnérabilité à la retraite et dit qu’augmenter l’âge d’admissibilité à la retraite est loin d’être la solution pour régler cet écart.

En effet, le collectif a des revendications claires vis-à-vis du gouvernement, notamment que le Régime des rentes reconnaisse mieux le travail non rémunéré quand vient le temps de calculer les rentes de retraites, puisque les femmes accomplissent une part disproportionnée de ce travail gratuit dans la société.

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