20 % des espèces sont menacées au Canada

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À quelques jours de l’ouverture de la Conférence de l’ONU sur la biodiversité (COP15) à Montréal, un rapport fédéral démontre qu’une espèce répertoriée sur cinq serait « gravement en péril, en péril ou vulnérable ».

À quelques jours de l’ouverture de la Conférence de l’ONU sur la biodiversité (COP15) à Montréal, un rapport fédéral démontre qu’une espèce répertoriée sur cinq serait « gravement en péril, en péril ou vulnérable ».

Ce rapport répertorie aussi bien les oiseaux, les champignons, les insectes, les plantes, les mollusques, les mammifères marins, les poissons, que les reptiles ou les amphibiens.

C’est le plus grand inventaire à ce jour de la biodiversité. Plus Ottawa se rapproche du nombre réel d’espèces, qu’on évalue à 80 000, plus on découvre un taux élevé d’espèces en péril.

Cette fois, le Canada répertorie plus de la moitié des espèces, soit plus de 50 000. On découvre que 2 253 espèces sont « possiblement en péril ». Dont 873 espèces « gravement en péril », 1245 « en péril », 40 espèces « présumées disparues » et 95 « possiblement disparues ».

L’effondrement de la biodiversité, causé principalement par la surpêche et l’exploitation des terres, est surtout préoccupant car c’est tout l’écosystème qui peut être bouleversé quand une espèce disparaît. C’est un effet boule de neige.

Par exemple, si une fleur disparaît, certains insectes dépendants de celle-ci disparaîtront à leur tour et des oiseaux verront aussi leur alimentation être perturbée. Des chaînes alimentaires entières s’effondrent alors et perpétuent l’effet en cascade de l’effondrement de la biodiversité.