Auteur·e

Michel Seymour

Michel Seymour est professeur retraité du département de philosophie à l’Université de Montréal où il a enseigné de 1990 à 2019. Il est notamment co-auteur avec Jérôme Gosselin-Tapp de La nation pluraliste, paru aux PUM en 2018, un ouvrage s’étant mérité le prix de l’Association canadienne de philosophie. Il a aussi publié De la tolérance à la reconnaissance en 2008 chez Boréal, qui a obtenu le prix Jean-Charles Falardeau de la fédération canadienne des sciences humaines. Il est également l’auteur d’Une idée de l’Université, publié chez Boréal en 2013 en marge du conflit étudiant portant sur les droits de scolarité à l’université.

Derniers articles par Michel

Du rêve américain au réveil des wokes

CHRONIQUE | La gauche ancienne se coupe de la réalité quand elle s’appuie seulement sur les concepts issus des Lumières. Si elle se concentre exclusivement sur la classe prolétaire, les droits individuels et les liens de solidarité transnationale, et qu’elle fustige les politiques de la différence, elle continuera d’être en perte de vitesse et à bout de souffle. Il faut laisser au Grand Capital le soin de ne jurer que par les enjeux de l’économie. La gauche doit faire valoir les autres couleurs du monde.

L’OTAN, la Russie et l’Ukraine

CHRONIQUE | Telle est donc vraisemblablement la raison pour laquelle les Russes se sont rapprochés militairement de l’Ukraine. C’est un instrument de pression médiatique qui permet de se sortir d’une version simplificatrice, biaisée et unilatérale qui relève davantage du manichéisme que de l’analyse politique. Il faut en tout cas que la population occidentale jette un regard un peu plus critique sur les manœuvres déployées par les États-Unis.

Le réveil des Réactionnaires contre l’éveil des Wokes

CHRONIQUE | Ils ne se contentent pas de critiquer le wokisme compris dans sa dimension de déconstruction symbolique. Ce mot parapluie leur offre la porte d’entrée idéale pour embrasser plus large et revenir à la charge dans l’espoir d’annuler la culture de gauche contemporaine. Sexisme? Racisme? Colonialisme? Cela a peut-être déjà existé, mais c’est du passé ou c’est seulement le fait de personnes mal intentionnées qui posent à titre individuel des gestes violents. En somme, ce ne sont que des facteurs marginaux à ranger sous la rubrique des faits divers.

Les femmes musulmanes, le patriarcat et la loi 21

CHRONIQUE | L’État doit accepter le caractère pluriel de nos sociétés, caractérisées non seulement par une pluralité d’attitudes à l’égard de la religion (foi, athéisme, agnosticisme) et par une pluralité de religions (chrétienne, juive, musulmane, sikhe, etc.), mais aussi par une pluralité de façon de vivre la religion, de la concevoir et de l’interpréter.

La paille et la poutre

CHRONIQUE | On dirait parfois que le journalisme d’ici cherche à reproduire en Amérique du Nord le modèle de la Pravda. Je trouve que plusieurs journalistes, chroniqueurs et analystes se complaisent à regarder la paille dans l’œil de la Chine ou de la Russie, sans apercevoir la poutre qui se trouve dans l’œil de l’aigle américain ou dans celui du castor canadien.

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